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Rien n’est plus important que le choix d’un métier, mais, le plus souvent, le hasard en dispose” a écrit je ne sais plus qui? Disposition qui est sans doute tombée sur Henri Ackermann vers l’âge de 10 ans quand un atelier de modelage l’a passionné par le contact de la terre.

Après un détour par l’architecture, qui au demeurant se soucie normalement aussi de nos besoins quotidiens, la nécessité de disposer de bons plats culinaires, de beurriers, de pots pour conserver, d’un vinaigrier et de bols pour le thé ou le café, a permis a Henri de remettre les mains dans la terre.

Son intérêt profond pour la géologie et son attachement à sa terre de vie, le massif Armoricain, ouvrent des expérimentations d’alchimiste pour les terres glaçures, couvertes engobes…

Le jeu avec les poudres de pierres et les cendres de matières organiques permettent au potier de remonter le temps et de reconstituer une histoire, enregistrée dans la matière.

Avec le feu à haute température, Henri Ackermann accélère la vitesse des atomes pour créer de nouveaux cristaux qui se figent en refroidissant et nous offrent de beaux objets du quotidien, une chance de contact avec le réel, avec l’autre, avec la vie.

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