Une expo-vente « Terre d’ombre et de lumière » du 9 novembre 2018 au 23 février 2019
Dans cette ambiance de fêtes, la lumière vient éclairer l’hiver, la période sombre de l’année : Noël. Sept artistes français principalement bretons exposent leurs créations en céramique : luminaires, photophores, jarres, pots, bijoux,… des idées de cadeaux en céramique originaux et uniques.
Dans cette ambiance de fêtes, la lumière vient éclairer l’hiver, la période sombre de l’année. Des idées de cadeaux en céramique originaux et uniques réalisés par sept artistes céramistes français et principalement bretons, pour mieux sublimé Noël.
Autour de cette thématique d’ombre et lumière, retrouvez une diversité de démarches céramiques qui nous parlent de l’ombre, de l’obscurité, mais aussi de la lumière, des dorures.
Du 9 Novembre 2018 au 23 février 2019. Vernissage le vendredi 16 Novembre 2018 à 18h. Nocturne le 21 Décembre jusqu’à 21h.
Laura Lablanquie, céramiste installée à Saint-Amand-en-Puisaye (58), fait passer la lumière… au plus proche de la matière. Elle dit laisser s’exprimer la terre telle qu’elle est : « superbe et lumineuse ». Toutes ses pièces sont tournées en grès blanc, puis déformées et assemblées afin de recréer certains des animaux que nous affectionnons le plus, ou d’autres formes plus neutres, au gré des envies de chacun. Ses pièces sont ensuite cuites à 1280°C dans un four électrique. Retrouvez les luminaires de Laura au Patiau.
Matthieu Lievois, céramiste installé à Séné (56). À 20 ans, après des études d’horticulture, un désir viscéral de créer de ses mains lui permet de découvrir la céramique, par le biais d’un atelier municipal à Grenoble. Un an après, il suit une formation professionnelle en région parisienne avec deux potiers, puis une formation complémentaire sur la recherche des émaux. Il s’installe en Charente en 1982 et va, tout en produisant une céramique utilitaire, peaufiner sa technique de tournage et entreprendre un grand travail de recherche sur les émaux de grès et porcelaine. L’alchimie qui s’opère par la chaleur du four le fascine à chaque défournement. À l’image d’un cuisinier devant ses fourneaux, il mélange les ingrédients suivant ses impulsions et laisse le feu agir. Pas à pas, il aboutit à des textures et couleurs d’émaux particuliers. Ce travail lui permet de mettre au point sa propre technique de recherche.
En 1989, il déménage mon atelier en Bretagne, au bord du golfe du Morbihan, où il continue ses recherches et approfondissements. En 2009, il éprouve le besoin de partager et transmettre ce que l’argile et le feu lui ont appris, afin que la technique soit au service de l’expression de chacun, l’école CREAMIK voit le jour. Retrouver les pots et jarre de Matthieu au Patiau.
Marie Janvier, céramiste installée à Plougonven (29), travaille sur le thème de la terre habitée. L’élément terre lui permet de développer une approche sensible de la notion de cocon, de carapace… la terre habitée devient matrice, paroi, deuxième peau qu’elle façonne. Tout son travail donne naissance à des sculptures aux formes anthropomorphes, organiques, comme des espaces primitifs aux contours rassurants. Ces formes habitats semblent construites par la terre elle-même, puis figées par la flamme et apprivoisées par le feu lors de l’enfumage. Retrouver les sculptures, maisons et broches de Marie au Patiau.
Sean Miller, céramiste installée à Peillac (56), a découvert la technique de la terre vernissée lors de ses études en céramique à Harrow, près de Londres. Ce qu’il l’a attiré dans cette poterie traditionnelle, c’est la chaleur des couleurs et aussi la spontanéité de son art décoratif. La terre vernissée a une longue et riche histoire en Europe. Il a ensuite visité divers musées et collections de céramique en France, en Grande Bretagne, en Hongrie et en Roumanie, où il a puisé toute l’inspiration nécessaire afin de développer sa propre démarche artistique.
Il utilise une faïence rouge, façonne ses créations au tour et les décore avec des engobes colorées de différentes manières : par trempage, à la poire ou par ‘scrafitto’. Les pièces sont ensuite cuite une premier fois avant d’être émaillées avec un émail transparent et cuit dans un four électrique ou dans un four à bois jusqu’à 1080.
Retrouver les lampes, et photophores de Sean au Patiau.
Jérôme Colivet, céramiste installée à Paimpont (56), a découvert le monde de la poterie à l’occasion du stage de 3ème année de licence d’archéologie, au festival de la céramique de Belesta, où des potiers et des archéologues travaillent ensemble sur des problématiques de recherche en céramique ancienne.
Il raconte « J’ai trouvé la fabrication des poteries très frustrante mais la cuisson en plein feu a été le début d’une envie. L’année suivante, je suis rentré de Belesta en ayant mieux regardé comment fonctionnent les fours à bois et j’ai fabriqué avec des amis le premier -mini- four ».
En 2005, il obtient sa maîtrise en Archéologie et décide l’année d’après de poursuivre plutôt dans la voie artisanale en se spécialisant dans la fabrication de répliques de céramiques issues des fouilles archéologiques. En 2011, après 5 saisons en collaboration avec Vincent Jactel ayant le même profil, il s’installe à Paimpont pour poursuivre seul ce travail particulier sur les céramiques anciennes.
« Ces huit dernières années, j’ai réalisé des poteries pour des associations de reconstitution historique, des projets de muséographie, de recherche universitaire, pédagogiques et je suis intervenu à l’occasion d’événements pour des démonstrations de tournage ou de cuisson de poteries. ».
En parallèle à ce travail historique, Jérôme a pris le temps de travailler sur des productions plus actuelles, fonctionnelles ou décoratives.
Une grosse partie de ses préoccupations les 3 dernières années, a été d’imaginer, concevoir et réaliser un four pour la haute température, de petite taille, qui puisse monter rapidement à 1300°C sans être poussif ni consommer trop de bois.
Il présente au Patiau des pots et jarres inspirées du passé, cuite comme il en a le secret, aux finitions noires de jais. Retrouvez les pots et jarres de Jérôme au Patiau.
Laure Zurcher, céramiste installée à Saint-Malo (35), travaille le grès et la porcelaine, des terres à cuisson haute température. Elle axe ses recherches autour des utilitaires, luminaires et contenants inspirés par la nature dans ce qu’elle nous offre d’irrationnel, d’authentique et de poétique. Elle souhaite redonner cette poésie dans les objets du quotidien qui nous nourrissent de leur présence, de leur pérennité et de leur existence poétique du savoir-faire manuel. Elle aime également transmettre cette expérience auprès des enfants et des adultes pour les reconnecter avec leur imaginaire mais aussi à leur fierté personnelle à réussir des pièces pérennes et uniques en partant de cette matière basique et mystérieuse, qu’est la terre. Retrouvez les luminaires de Laure au Patiau.